Noemie

Noémie MOREAU

Entrée en couveuse en avril 2017 pour un C.A.P.E. (Contrat d’Appui Pour l’Emploi) et immatriculée le 1er février 2018, Noémie MOREAU est une jeune femme pétillante, souriante et pleine de bienveillance, des qualités indispensables à l’exercice de son métier, mais aussi de sa passion, la socio-esthétique.

Pédagogue, la jeune femme explique que cette discipline (loin de se cantonner au simple soin d’esthétique comme certains l’imaginent à tort) est avant tout un « accompagnement corporel de la souffrance et de la douleur par l’écoute et le toucher pour un bien-être de l’individu ».

Destinée aux populations malades ou fragiles, la socio-esthétique participe à la reconstitution de l’image et de l’estime de soi. Pour veiller à garantir un accès égalitaire aux soins, c’est la structure d’accompagnement médicale (hôpital, centre de rééducation), sociale (foyer, centre d’addictologie, centre de détention) ou médico-sociale (EHPAD, ESAT) qui s’acquitte du coût des prestations.

Comme nous l’explique Noémie, le rôle de la socio-esthéticienne est de pallier au manque d’écoute et d’interactions sociales auquel font face certaines populations pour maintenir la dignité indépendamment de l’identité, de l’âge ou des ressources de la personne. En pratique, cela peut prendre une myriade de formes : offrir l’écoute que le personnel soignant ne peut garantir faute de temps et de moyens, éviter l’isolement des personnes âgées ou revaloriser face à la maladie ou la perte d’emploi… un seul dénominateur commun : « C’est gagné lorsque la personne me sourit ! »

Suite à l’obtention de son CAP et BP d’esthétique, Noémie effectue un stage d’une semaine avec une socio-esthéticienne. Cette spécialisation s’impose à elle comme une évidence car elle lui permet de prendre soin des autres. Elle bénéficie alors d’une aide du FONGECIF bien nécessaire pour effectuer la spécialisation coûteuse d’esthétique à option humanitaire et sociale (CODES) reconnue par l’Etat. Puis, lors d’une intervention de la BGE dans le cadre de sa formation, Noémie entend parler de la Couveuse d’entreprise PES45. C’est le filet de sécurité qu’elle recherchait pour se mettre à son compte : « A 24 ans, je ne me voyais pas me lancer dans l’aventure sans un minimum de conseils. Je suis très satisfaite de l’accompagnement offert par la couveuse qui me garantie un encadrement pour partir sur de bonnes bases. » Et d’ajouter : « Quel que soit le stress auquel je dois faire face dans la création d’entreprise, je relativise car je me sais entourée mais, surtout, je sais que les personnes auprès desquelles j’interviens ont vraiment besoin de moi. Je me dois de me donner ma chance pour moi mais surtout pour eux. »

Article écrit en février 2017 par Amandine Pierru-Chantenay

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